Dans le domaine du patrimoine culturel, l’année 2024 a été caractérisée par l’inscription de deux (2) nouveaux éléments algériens sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Ces éléments incluent le classement du « costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien » et du « henna », dossiers présentés par l’Algérie en collaboration avec d’autres pays arabes.
Lors de sa 19e session à Asuncion (Paraguay), le Comité intergouvernemental de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a approuvé l’inscription du dossier de l’Algérie intitulé « Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien : Savoirs et savoir-faire liés à la confection et à la parure de la Gandoura et de la Melehfa » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Dans le cadre de la mise en place de la stratégie nationale globale de protection et de valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel de l’Algérie, cette inscription met en valeur les efforts des chercheurs algériens travaillant dans les établissements sous tutelle du ministère de la Culture et des Arts. Ce patrimoine est essentiel pour la mémoire et le patrimoine de l’humanité dans son ensemble.
Dans ce dossier, les éléments sont présentés comme « un exemple du patrimoine algérien vivant », qui se traduit par la production du costume féminin dans le Grand Est algérien, les parures qui y sont liées et la façon de le porter lors des fêtes organisées à diverses occasions et qui se transmet, au fil du temps, à travers les générations.
L’inscription du « henné » repose sur les efforts d’experts algériens et arabes qui ont élaboré un dossier scientifique détaillé pendant plus d’un an et demi. Chaque pays a exposé les raisons de sa participation, en décrivant les ingrédients spécifiques et les techniques utilisées pour préparer cette pâte, les méthodes et les occasions d’utilisation du henné, les dessins et symboles propres à chaque communauté, les secrets que recèle cette pratique culturelle dans les sociétés arabes, ainsi que les différentes utilisations du henné, notamment à des fins esthétiques et médicales.