Depuis quelque temps le Président Félix Tshisekedi traverse des vagues répétitives de
déstabilisation.

 

Le Congo affronte une multitude de rebellions dont celle du M23. Alors que le Congo est en
pleine négociation avec le Rwanda sous l’égide de l’Angola, d’autres problèmes surgissent.
En République démocratique du Congo, le Front commun pour le Congo (FCC) dénonce
l’arrestation du secrétaire national, chargé de la communication, du PPRD, le parti de l’ex-
président Kabila. Jimmy Kitenge est détenu à l’Agence nationale de renseignements depuis le 26
juillet dernier sans droit de visite, affirme Alain Aleng, au nom des communicateurs du FCC.

 

Selon lui, le pouvoir actuel met en péril les acquis de la démocratie.

 

Jimmy Kitenge chargé de communication du PPRD est arrêté pour propos outrageants.
Sur un autre front, le Congo subit des violences anti-Monusco dans le Nord-Kivu.
Le Président Félix Tshisekedi s’est exprimé pour la première fois ce samedi 30 juillet sur les
manifestations anti-Monusco qui ont été organisées cette semaine à Goma, Butembo et Uvira.
Au cours de ces manifestations, des civils et des membres du personnel militaire et policier de la
mission onusienne, ont été tués.

 

Il s’exprimait au cours du Conseil des ministres. Félix Tshisekedi a notamment dit attendre les
résultats des enquêtes, pour se prononcer.

 

À cet effet, certains membres du gouvernement sont dépêchés à Goma. Le gouvernement
congolais estime qu’il y a « de la manipulation » derrière ces violences. Il dénonce ces ennemis de
la République qui agitent le spectre du retrait de la Monusco, « non pas par amour pour le
Congo mais pour servir leurs intérêts ». Parmi les solutions préconisées pour faire baisser cette
tension, il a préconisé de lutter contre la désinformation.
Et déjà des ministres ont été mis en mission dans la région.
Les prochains jours nous en saurons un peu plus.

 

Kuissu Mephou Gerard
Cyberjournaliste

 

Consultant