Le gouvernement bruxellois a soumis à la commission des Finances du Parlement bruxellois une demande d’autorisation de douzièmes provisoires en affaires courantes pour le premier trimestre 2025, mais sans aboutir à une décision.

Ces crédits temporaires, calculés en fonction des montants du dernier budget adopté (ici, celui de 2024), permettent aux services publics bruxellois de faire face à des dépenses inévitables telles que le personnel, les contrats d’assurance, les licences informatiques, etc., à défaut d’un budget d’un gouvernement en marche. Cependant, la demande d’autorisation pour trois mois de ce genre de dépenses renforce les discussions dans le contexte de l’absence continue d’un gouvernement régional en pleine fonction.

Cependant, le président, en train de chercher à obtenir un accord de majorité, n’a pas réitéré lundi sa menace exprimée pendant le week-end de ne pas accorder ces douzièmes. À l’instar des Engagés, par le biais de Christophe De Beukelaer, il a sollicité, par la voix de sa cheffe de groupe Clémentine Barzin, quelques jours de réflexion afin d’étudier les raisons avancées lundi par le gouvernement Vervoort concernant les dépassements exceptionnels des 3/12èmes demandés pour une série de dépenses.

Il en va notamment pour les frais indispensables de licences d’exploitation informatique, d’assurances de véhicules et d’infrastructures pour l’Agence Bruxelles Propreté et le SIAMU, ainsi que pour le personnel des cabinets et des administrations, en raison des augmentations liées à deux sauts d’index appliqués l’année dernière et à la prochaine rentrée.