Samedi à Tamanrasset, la 13e édition du Festival national de la musique et de la chanson amazighes a commencé dans une ambiance artistique agréable.
L’ouverture officielle de cette manifestation musicale, qui a eu lieu sur la place du 1er Novembre au centre-ville de la capitale de l’Ahaggar, a été marquée par le défilé des troupes participantes venues des wilayas de Bejaïa, Ghardaïa, Illizi et Tamanrasset, ainsi que par des danses réalisées par des artistes au rythme de la musique targuie sur fond de Baroud et de Karkabou.
Dans une allocution prononcée au nom du ministre de la Culture et des Arts, M. Zouhir Ballalou, Abdelkader Bouazzara, directeur de l’Opéra d’Alger, a souligné que cet événement culturel était une véritable tradition qui participe à l’identité nationale et une initiative qui renforce l’attachement à la patrie, préserve la mémoire du peuple et renforce l’unité nationale.
Quant à lui, Mohamed Boudraâ, le wali de Tamanrasset, a déclaré que cette édition, qui avait pour slogan « Notre patrimoine nous unit et notre chant nous rassemble », était destinée à être un lieu de rencontre des divers genres musicaux et artistiques amazighs grâce à la participation de troupes provenant de diverses wilayas du pays.
L’édition sera caractérisée par la tenue de deux journées d’étude, l’une dédiée à la mise en valeur du patrimoine culturel amazigh et l’autre à la cause palestinienne, animées par des enseignants et des experts.
Les troupes participantes proposeront des concerts et des soirées musicales sur la place du 1er Novembre.
Il y a aussi des compétitions entre les troupes.
Selon Zoukani Mohamed, le commissaire du Festival national de la musique et de la chanson amazighes, son objectif est de préserver le patrimoine musical national, de mettre en valeur de nouveaux talents et de promouvoir la chanson amazighe.