Tous les bus de la Stib seront électriques dans 10 ans, à Bruxelles. C’est du moins l’objectif annoncé par la compagnie de transports en commun. Afin d’atteindre cet objectif, elle progresse progressivement, avec une étape récemment franchie ce lundi avec la mise en service de nouveaux bus entièrement électriques sur la ligne 53 reliant l’Hôpital Militaire (Neder-Over-Heemeek) au Westland Shopping (Anderlecht).
Il s’agit des trois premiers bus articulés d’une commande de 70 eCitaro produits en Allemagne par Mercedes. Ils sont mis en service quelques semaines plus tard que prévu initialement, mais le report des échéances de la zone de basses émissions (L.E.Z.) a permis à la Stib de réaliser ses tests de manière moins urgente. L’année et l’année prochaine, les 70 véhicules de la commande seront progressivement injectés sur les lignes 46, 53, 87 et 89.
Pourquoi sont-ce ces lignes-là?
« Déjà à la base, des bus standards ou articulés, ça dépend des besoins sur la ligne. Et puis tout dépend aussi de l’installation des chargeurs aux terminus : on les équipe au fur et à mesure« , explique Cindy Arents, porte-parole de la Stib.
Dans un premier temps, les bus électriques ne seront utilisés que pendant les heures de pointe sur la ligne 53. Effectivement, initialement, l’objectif est de ne pas électrifier complètement une ligne, mais d’utiliser ces eCitaro sur certains itinéraires. Leur autonomie s’élève à 200 km avec une recharge complète.
« 200 km, ce n’est pas assez pour circuler toute la journée dans les rues de Bruxelles. C’est pour cela que les terminus sont équipés de mâts de recharge : pour pouvoir injecter du courant en cours de journée et rouler à terme de 5 heures à minuit« , explique Antoine Ertvelt, chef de projet à l’achat des bus.