Georges-Louis Bouchez a déclaré lundi qu’il ne tiendra pas le rôle de ministre au sein du gouvernement fédéral tout en présidant le MR. Il entend néanmoins poursuivre son engagement dans les pourparlers pour la formation d’un gouvernement en Région bruxelloise, se positionnant comme « négociateur MR ». Il a fait cette déclaration publiquement lundi, lors de la présentation des nouveaux ministres MR au sein du gouvernement fédéral.
« David Leisterh est le Formateur (ndlr: du gouvernement bruxellois en tant que chef de file de la formation sortie en tête du scrutin régional de juin dernier) en charge de faire le compromis. Je suis négociateur du MR. David est à la place de Bart (ndlr: De Wever) pendant la négociation fédérale et je suis à ma place », a-t-il dit, invité à s’expliquer sur la répartition des rôles entre eux.
Une échéance en mars.
Selon Georges-Louis Bouchez, la formation fédérale revêt une grande importance pour Bruxelles. Il estime que la formation du gouvernement bruxellois doit être achevée d’ici mars, sinon, la note de la Région centrale du pays sera inévitablement dévaluée à ce moment-là.
Selon le président du MR, la situation budgétaire de la Région bruxelloise est la plus désastreuse parmi les entités du pays, l’insécurité y étant « dramatique », et les défis socio-économiques ainsi que ceux liés à l’emploi sont « terribles ». La région doit revoir sa stratégie d’activation à l’instar de la Wallonie.
« Belfius est devenue la bête noire des socialistes… Quand elle explique que sa prise de risque est importante à Bruxelles, on l’accuse de faire de la politique. Ces dernières semaines j’ai entendu beaucoup de choses. On nous dit qu’il faut garder le même nombre de structures. Quand on a autant d’indicateurs négatifs, il faut se poser des questions », a-t-il insisté.