Le ministre du pétrole ainsi que le numéro deux de l’armée du Soudan du Sud ont été interpellés.

Ces hauts responsables, proches du vice-président Riek Machar, ont été arrêtés par des soldats de l’armée nationale pendant que d’autres militaires faisaient le siège de la résidence du vice-président dans la capitale.

Cette dernière expression de la concurrence politique entre Riek Machar et le président du Soudan du Sud Salva Kir représente un nouveau danger pour l’accord de paix de 2018.

Ces divergences avaient notamment conduit le pays à une guerre civile. Il y a un mois, Riek Machar avait critiqué le renvoi de plusieurs de ses collaborateurs au sein du gouvernement, affirmant que cela mettait en péril l’accord de paix de 2018.

Ces arrestations, qui sont survenues suite à l’invasion d’une base militaire dans l’État du Nil supérieur par un groupe armé associé à Machar, n’ont pas été justifiées.