Au Burkina Faso, le président Ibrahim Traoré exprime son indignation face à l’expulsion de ses compatriotes par le pays voisin, la Côte d’Ivoire. Selon les autorités militaires, cette initiative ne respecte pas les normes humanitaires.

En tout, 173 individus ayant la nationalité burkinabè, principalement des femmes et des enfants, ont été expulsés de la Côte d’Ivoire.

Devant ce contexte susceptible de causer des désaccords entre les deux pays frères, le gouvernement du président Ibrahim Traoré a vivement critiqué cette action des autorités ivoiriennes.

D’après le gouvernement du Burkina Faso, cette action est en violation des normes humanitaires.

Selon les autorités burkinabè, cette action a été réalisée « en violation des normes humanitaires ».

Ainsi, les forces armées s’indignent contre la pratique d’Abidjan.

Le 16 juillet 2024, les Burkinabè qui ont été refoulés de la Côte d’Ivoire ont reçu un accueil chaleureux à Yendéré, à la frontière ivoiro-burkinabè.

De plus, il convient de souligner que le président de la République a donné des consignes pour prendre en charge immédiatement les compatriotes refoulés.

Le gouvernement a envoyé une délégation à Yendéré afin de faire le point sur la situation et de garantir les conditions de vie des habitants concernés.