La dernière sortie d’Adrien Sallez, le directeur général de l’ONG Asmae Sœur Emmanuelle, a pour cible le gouvernement français.
Adrien Sallez ne digère pas la décision du gouvernement français de ne plus financer les actions des ONG œuvrant pour l’éducation et les droits des enfants au Burkina Faso.
« Je peux comprendre que la France ne souhaite plus soutenir le gouvernement du Burkina Faso », a affirmé Adrien Sallez, ce lundi 20 novembre 2023 à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant qui.
Selon lui, avec cette décision, les enfants deviennent des victimes collatérales.
« Ce sont plusieurs dizaines de milliers d’enfants, dont des réfugiés et beaucoup qui vivent dans une grande précarité qui vont être les premiers touchés. »
Une décision d’autant plus malvenue « qu’elle met en péril le travail que nous menons sur place avec des associations partenaires », s’insurge Adrien Sallez.
Pour lui, « les tensions d’État à État ne devraient pas avoir pour dommages collatéraux les programmes d’aides aux enfants et anéantir des projets importants d’autant que les financements de l’AFD ne sont pas versés au gouvernement mais bien aux ONG qui travaillent sur le terrain. Il n’y a pas de risque de détournement. »
L’association Asmae Sœur Emmanuelle est une organisation non gouvernementale qui œuvre dans une dizaine de pays pour le droit à l’éducation et la défense de leurs droits. Elle est installée au Burkina Faso depuis 1996.
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