Au Rwanda, environ 4 223 lieux de culte ont été fermés par les autorités compétentes. Selon l’office national de la gouvernance qui a ordonné leur fermeture, les églises touchées sont accusées de manquement à certaines réglementations.
Les autorités évoquent notamment la sécurité pour certains sites (manque d’extincteurs alarmes incendie etc), et aussi des églises installés illégalement dans des caves ou trop proches de cours d’eau. Les églises les plus touchées sont une majorité de petites églises pentecôtistes et plusieurs mosquées.
D’autres critères avancés par les autorités pour expliquer ces fermetures : le non-respect des conditions d’insonorisation nécessaires pour éviter les nuisances dans le voisinage pendant les prières ou encore la qualification des responsables : les dirigeants d’églises paroissiales devant détenir un diplôme universitaire en théologie.
En 2018, le Rwanda avait voté de nouvelles règles, pour contrôler la prolifération des lieux de culte, jugés à l’époque trop nombreux par le président Paul Kagame. Plus de 700 établissements avaient été fermés au passage de la législation.
Les autres avaient cinq ans pour se mettre aux normes, sans succès donc pour plusieurs milliers d’entre eux.