Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont annoncé dimanche dernier, vouloir quitter la Cedeao avec « effet immédiat ».
Se prononçant sur les implications socio-économiques de cette décision, l’ancien Premier ministre béninois, Lionel Zinsou estime que « les pays du Sahel tentent d’échapper à des sanctions qui ont des conséquences importantes ».
“On voit qu’il y a une solidarité entre ces trois pays. Qu’ils quittent la Cédéao en même temps n’est donc pas une surprise, c’est la conséquence d’une vraie crise avec l’institution”, analyse ce dernier.
Que va-t-il se passer au niveau des institutions ?
Théoriquement, soutient Lionel Zinsou, “il va y avoir une négociation”.
“Une médiation officielle du président du Togo est d’ailleurs en cours. Peut-être que nous sommes dans une phase de transition plutôt que de rupture immédiate”, conclut l’ancien Premier ministre béninois.
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