Une partie du continent africain s’est vu privée d’accès à internet, jeudi 14 mars, après l’arrachage de quatre des cinq câbles sous-marins qui permettent de relier l’Afrique de l’Ouest au réseau mondial.
Si les différents opérateurs ont rapidement réagi pour rediriger leurs flux et rétablir le réseau, la réparation des câbles pourrait prendre plusieurs semaines.
Sur les cinq câbles sous-marins reliant cette partie du continent à internet, quatre ont été endommagés, dont ceux de deux des plus gros opérateurs, Orange et MTN.
Dans la plupart des cas, ce type d’incident est dû à un arrachage des câbles par des ancres de navires, l’activité de bateaux de pêche ou par des mouvements de terrain sous-marins.
Les pannes concernent principalement les câbles West Africa Cable System, Africa Coast to Europe, SAT-3 et MainOne, tous longs de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres, desservant plusieurs pays le long de la côte ouest-africaine et se branchant à l’Europe, notamment en Espagne, au Royaume-Uni et en France.
La réparation des câbles endommagés est désormais une priorité des opérateurs pour éviter une saturation du réseau, mais il s’agit d’une tâche complexe et fastidieuse.
A noter enfin que près de 99% du trafic internet intercontinental est assuré par des câbles sous-marins, leur importance est donc capitale, en particulier pour l’Afrique.
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