C’est un phénomène qui prend de l’ampleur au Bénin. Nous faisons allusion à la “sextorsion”, une forme de chantage sexuel qui exploite la vulnérabilité des victimes par la diffusion de contenus intimes.
Selon une récente étude menée par le Centre national d’investigations numériques (CNIN), 69% des femmes béninoises en sont victimes.
Ce chiffre alarmant met en lumière l’ampleur de ce phénomène dans la société béninoise et souligne l’urgence d’une réponse coordonnée pour y faire face.
Face à cette menace, le CNIN lance un appel pressant à toutes les femmes à ne jamais partager de photos ou de vidéos intimes, que ce soit en ligne ou par l’envoi direct à des contacts.
L’organisme insiste sur le fait que la prudence et la prévention sont des armes essentielles pour se protéger contre ce type de pratiques.
Une fois que ces contenus sont diffusés, les conséquences peuvent être dévastatrices, tant sur le plan personnel que social.
Les autorités béninoises, conscientes de la gravité de cette forme de cybercriminalité, ont renforcé leur arsenal juridique pour lutter contre la sextorsion.
Les coupables encourent des peines sévères, allant de 1 à 5 ans d’emprisonnement, ainsi que des amendes oscillant entre 500.000 et 5.000.000 FCFA.
Cette législation rigoureuse vise non seulement à punir les auteurs de ces actes, mais aussi à dissuader quiconque serait tenté de commettre de tels délits.
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