Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a confirmé des rumeurs de tentative de déstabilisation de son pays, qui serait orchestrée par des officiers et des soldats en complicité avec des terroristes.
À l’occasion de la traditionnelle montée du drapeau national mardi 6 août, le président de la transition indiqué que ces derniers « auraient planifié des attaques afin de prendre le pouvoir ».
Il ajoute que le plan de déstabilisation prévoyait également un recrutement d’agents dans les rangs des forces armées burkinabè.
Des assassinats ciblés, et des attaques « lâches » au sein des forces armées et des acteurs de la veille citoyenne étaient en préparation, a expliqué le capitaine Traoré devant le personnel de la présidence.
« Nous avons contenu la situation », a fait savoir le chef de l’État, qui précise que certains officiers sont déjà aux arrêts, selon lui.
Selon les déclarations d’Ibrahim Traoré « ces opérations de déstabilisation » devaient débuter fin mai et mettraient en cause des officiers de l’armée établis à l’extérieur.
A noter qu’aucun nom ou grade des arrêtés n’ont été officiellement révélés.