Le président sortant Joao Lourenço reconduit après la victoire de son parti aux législatives.
Il a été reconduit pour un second mandat après la victoire de son parti au pouvoir aux élections législatives avec 51,17 % des voix.
Le dirigeant a salué “un vote de confiance”, et promis de “promouvoir le dialogue et la concertation” lors de sa première prise de parole après l’annonce, des résultats officiels.
Le parti historique et leader de l’opposition, l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita), totalise 43,95 % des votes exprimés lors du scrutin qui s’est tenu mercredi. “La CNE proclame Joao Manuel Gonçalves Lourenço, président de la République”, a déclaré le président de la commission, Manuel Pereira da Silva.
En Angola, il n’y a pas d’élection présidentielle. La tête de liste du parti vainqueur aux législatives est investie aux fonctions de chef de l’État.
Accueillant ce “vote de confiance”, Joao Lourenço, 68 ans, a promis “le dialogue et la concertation” devant des soutiens rassemblés au siège du parti, dans la capitale Luanda.
Le MPLA, qui l’avait remporté avec 61 % des suffrages en 2017 , enregistre ainsi son plus bas score. En 2012, il avait battu un record avec 71,84 % des votes.
Toute fois, Il conserve la majorité absolue au Parlement avec 124 sièges sur 220. Mais il perd la majorité des deux tiers qui lui permettait jusqu’ici de passer des lois sans le soutien d’un autre parti.
Certains membres de la CNE n’ont pas signé les résultats finaux.
Certainement nous allons observer des contestations.
Les observateurs étrangers ont exprimé, la semaine dernière, leurs “préoccupations” notamment à propos des listes électorales.
Adieu Dos Santos…
Quelques jours après des élections disputées en Angola, les funérailles nationales de l’ex-président José Eduardo dos Santos ont eu lieu, dimanche, en présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernement.
L’Angola a rendu, dimanche 28 août, un dernier hommage à l’ex-président José Eduardo dos Santos, qui a marqué l’histoire du pays par 38 ans d’un règne autoritaire, entaché d’accusations de corruption et de népotisme, laissant aujourd’hui un héritage controversé.
À la tête du pays sans avoir jamais été directement élu, l’ancien chef d’État (1979 à 2017) est mort en juillet, à 79 ans, à Barcelone.
À la tribune, l’ancien président namibien, Sam Nujoma, a salué le défunt, un “panafricaniste dévoué”.
Ses enfants ont salué sa mémoire. Et sa fille Isabelle Dos Santos en délicatesse avec la justice angolaise à simplement exprimé son émotion par un << joyeux anniversaire papa>> Elle était absente.
Dos Santos aurait eu 80 ans ce dimanche jour de ses obsèques.
Kuissu Mepho Philippe Gérard
Cyberjournaliste
Consultant