Au Kenya, la visite royale est marquée par le passé colonial.

Charles III a reconnu qu’il y avait eu, « des actes de violence abominables et injustifiables commis contre les Kényans » lors de la lutte pour l’indépendance et selon lui, « pour cela, il ne peut pas y avoir d’excuse ». Il a expliqué que ces actes du passé étaient, pour lui, « la cause d’une immense tristesse et d’un profond regret ».

La rébellion des Mau Mau pour l’indépendance dans les années 1950 a été violemment réprimé par les colons britanniques. Plus de 10 000 personnes sont mortes, un nombre que beaucoup jugent sous-estimé. Des dizaines de milliers de Kényans ont également été détenus dans des conditions dégradantes.

S’exprimant juste avant le roi Charles, le président kényan William Ruto a évoqué cette période de l’histoire kényane.

Elle a selon lui, « intensifié les pires excès de l’impunité coloniale ». Il a dénoncé un colonialisme qui a été « brutal » et une répression de la lutte pour l’indépendance « monstrueuse dans sa cruauté ».

A rappeler que la rébellion des Mau Mau pour l’indépendance dans les années 1950 a été violemment réprimé par les colons britanniques.

Plus de 10 000 personnes sont mortes, un nombre que beaucoup jugent sous-estimé.

Des dizaines de milliers de Kényans ont également été détenus dans des conditions dégradantes.

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