Comptant 14 délégués en Europe et 48 à travers le monde, le Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE), poursuit sa mission d’organe fédérateur, en lien avec la diaspora et sa contribution au développement du pays.
Reçu en invité sur les plateaux de BAM TV, le Délégué pays HCTE Benelux, Sani ISSIFOU ZAKARI, a lancé un appel pressant à l’Etat togolais de leur offrir plus de moyens, afin de mieux jouer leur partition.
« Nous attendons de l’Etat, un soutien moral, physique et surtout financier afin de jouer notre rôle d’interface entre l’Etat togolais et la Belgique ainsi que dans le Benelux », a plaidé l’invité de BAM TV.
« Nous pouvons travailler davantage si l’Etat togolais nous donne les moyens, avec au moins dix ministères au Togo », ajoute-t-il.
Toujours au chapitre des attentes, Sani ISSIFOU ZAKARI souhaite que « notre ministre de tutelle, le Prof. Robert Dussey, fasse voter une loi, afin que nous ayons un budget de fonctionnement ».
Car, dit-il, « jusqu’à ce jour, nous n’en avons pas ». « Nous nous sacrifions en qualité de bénévoles, car aucun sacrifice n’est trop grand quand il s’agit de l’amour pour notre patrie, pour l’amour pour nos compatriotes ».
Revenant sur la mission assignée aux Délégués du HCTE, Sani ISSIFOU ZAKARI soutient entre autres qu’il s’agit « d’amener les associations de la diaspora, vers un projet commun ».
« Et cela s’articule autour des actions humanitaires et sociales, culturelles, touristiques. Cela fait juste un an que je joue mon rôle. En guise d’illustration, j’ai eu à rencontrer des leaders des associations avec lesquelles j’échange souvent. Par ailleurs, nous menons des actions qui contribuent par exemple au rapatriement ou à l’enterrement quand il arrive qu’un compatriote décède. Nous sommes perçus comme un support pour la communauté togolaise, en cas de demande d’asile, d’obtention de la carte consulaire, de la régularisation du statut de migrant et autres », a soutenu le Délégué pays HCTE Benelux.
« Moi-même j’ai fait 10 ans, sans avoir mes papiers, avant la Belgique m’ait adopté », glisse-t-il.
Dans son intervention, ce dernier a affirmé que le processus du HCTE est en marche, soulignant que « 60% des Togolais de la diaspora ont compris le bien fondé de Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur, et 40% demeure encore indécis ».
Processus lancé depuis 2014, l’Etat togolais a cherché, à un moment donné, à rattraper le fossé qui était entre lui et sa diaspora.
Pour rappel, les délégués pays du HCTE ont pour mission de travailler avec les représentations diplomatiques et consulaires du Togo accréditées dans leurs pays ou circonscriptions de résidence, sur les questions concernant la diaspora et sa contribution au développement du pays.
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