Evénement annuel, qui allume des projecteurs sur des cultures africaines depuis 1999, la 24è édition du festival “Africajarc”, s’est déroulée cette année, du 20 au 23 juillet dernier à Carjac, dans le sud-ouest de la France.
Rendez-vous incontournable pour des musiciens, des cinéastes, des écrivains, des plasticiens, cette édition a mis à l’honneur, le Tchad.
L’ouverture de ce festival a été marqué par le Grand Ballet du Tchad, qui s’est produit dans les rues du village.
« Le choix du Tchad, c’est aussi de montrer que ce n’est pas un pays qui est en guerre malgré ce que l’on pense, que derrière il y a des gens qui font de la peinture, de la littérature, qui font de la culture. », a expliqué Laurent Courcelles, le directeur du festival.
« On est l’un des rares festivals qui se passe dans un cœur de village, où tout le village est transformé en village africain, et aussi l’un des rares festivals pluridisciplinaires. », a-t-il ajouté.
A noter que la 24è édition du festival Africajarc, a par ailleurs été marquée par le concert du rossignol tchadien, Abdoulaye Nderguet.
Rarement présent dans les grands festivals européens, le Tchad a été célébré dans toute sa richesse et sa diversité culturelle.
Et c’est le ministre tchadien de la Culture qui s’en réjouit.
« Aujourd’hui, nous avons besoin de ce genre de festival pour que les Tchadiens en France et en Europe puissent venir profiter de cette cohésion qui montre que, aujourd’hui, la culture tchadienne est au-delà de nos frontières.», a déclaré Abakar Rozzi Teguil.
Ayant droit de cité depuis 1999, faut-il le rappeler, le festival Africajarc met en exergue des créations africaines, à travers plusieurs disciplines telles que la musique, la littérature, les contes, les arts plastiques, et le cinéma.
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