Selon les données de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la pression fiscale a augmenté en Belgique en 2023. Elle s’élève à 42,6 %, contre 42,4 % en 2022, selon l’OCDE.
La pression fiscale représente l’ensemble des revenus fiscaux collectés (impôt sur le revenu des individus, impôt sur le revenu des entreprises, TVA, droits d’accises?), exprimé en pourcentage du produit intérieur brut.
En 2021, la pression fiscale avait légèrement baissé pour atteindre 42,1%, comparativement à 42,2 % en 2020. Néanmoins, elle a connu une hausse en 2022 et 2023, atteignant 42,6% l’année précédente. En d’autres termes, cela implique que sur 100 euros de PIB, 42,6 euros sont alloués aux impôts. En 2015, la pression fiscale était encore plus élevée, à 44,1 %, tandis qu’en 2010, elle était de 42,9 %.
La fiscalité demeure importante par rapport à d’autres pays. Les seuls pays où l’impôt est plus élevé en fonction de la taille de l’économie sont la France, le Danemark, l’Italie et l’Autriche. Les Pays-Bas ont une pression fiscale de 38,5% et l’Allemagne de 38,1%. En ce qui concerne tous les pays de l’OCDE, on constate une légère baisse à 33,9 %, par rapport aux 34 % de 2022.