Un accord a été conclu lors de la COP29 à Bakou pour mobiliser 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 pour soutenir les pays en développement dans la lutte contre les conséquences du changement climatique.
L’objectif de ce financement est d’aider ces pays à faire face à leur transition énergétique, à s’adapter au réchauffement et à gérer les pertes causées par les chocs climatiques.
Cependant, ce montant reste bien en deçà des 1 300 milliards réclamés par les pays les plus vulnérables. « Si nous rentrons chez nous avec 300, et que nous disons que les pays développés prennent les devants, c’est une insulte à ce que dit la convention », a déclaré Nkiruka Maduekwe, responsable du Conseil national sur le changement climatique au Nigeria.
Pour certains, cet accord, bien qu’imparfait, est un premier pas. « Il était très important pour le Groupe africain que ce montant de 300 milliards soit un plancher et non un plafond. Nous avons ajouté le terme “au moins” pour garantir que ce soit un minimum, vu les besoins énormes des pays en développement », a expliqué Hussein Alfa Nafo, conseiller du président du Groupe africain.
L’accord est considéré comme une fondation, mais les critiques mettent en évidence le manque d’implication des pays riches dans leur responsabilité historique face à la crise climatique. Ce compromis est loin d’être adéquat pour les pays en développement face à l’urgence.