Selon le chanteur américain Bilal, le dernier album intitulé « Adjust Brightness » a été en partie influencé par une « intervention divine ».

Bilal, un chanteur de néo-soul américain, déclare avoir produit son 6e album grâce à une force supérieure.

« Lorsque je m’enregistre, je fais ce que j’appelle de belles erreurs. Je fais juste des erreurs cool que j’aime. Et j’essaie de garder le bouton d’enregistrement allumé tout le temps. C’est presque comme une peinture, mais c’est basé sur des accidents que je n’ai pas voulus. Je vois ça comme une intervention divine », explique Bilal, artiste-interprète.

Originaire de Philadelphie où il fréquentait avec son père les clubs de jazz, Bilal est l’un des pionniers de la néo-soul. Cette étiquette n’empêche pas l’artiste de collaborer avec des artistes comme Kendrick Lamar, Robert Glasper ou encore Dr. Dre.

Composé de 11 titres, « Adjust Brightness » rassemble différents grooves et sons expérimentaux créés à partir de sessions de jam et inspirés par son long séjour au Maroc. « Dans la musique marocaine, il y a des similitudes avec le blues. C’est inattendu. Mais j’ai réalisé que c’était bien du blues. J’ai trouvé cela très inspirant et c’est peut-être ce qui m’a incité à recommencer à créer, en m’inspirant de cette culture », a remarqué l’artiste.

Bilal, qui a étudié le jazz et la musique classique dans une école à Philadelphie, a travaillé avec les plus grands artistes, tels que Beyoncé dans le film « The Fighting Temptations », John Legend et Erykah Badu.