Afrique : entre transitions politiques, tensions sécuritaires et enjeux de souveraineté
En Tanzanie, la présidente Samia Suluhu Hassan a officiellement entamé un nouveau mandat lundi. Déjà à la tête du pays depuis le décès de John Magufuli en 2021, elle vient cette fois d’être élue au suffrage universel direct. À 65 ans, elle prend les rênes d’un pays confronté à des tensions politiques internes.
Au Nigeria, le président Bola Tinubu a exprimé sa volonté de rencontrer Donald Trump. Cette annonce survient après que l’ancien président américain a évoqué une potentielle intervention militaire dans le pays, en lien avec des accusations de violences ciblées contre les chrétiens. Abuja confirme les préparatifs d’une éventuelle rencontre entre les deux hommes.
Au Soudan, les affrontements continuent de provoquer des déplacements massifs de population. À El-Fasher, plus de 62 000 personnes ont fui leurs foyers après que les Forces de soutien rapide ont pris le contrôle de la ville. Les organisations humanitaires s’inquiètent du sort des déplacés, dans un pays ravagé par une guerre civile depuis 2023.
En Guinée-Bissau, la campagne électorale bat son plein en vue des élections générales du 23 novembre. Près de 860 000 électeurs sont attendus pour désigner leur futur président et les 102 députés. Douze candidats sont en lice, dont le président sortant Umaro Sissoco Embaló et son prédécesseur José Mario Vaz.
Côté agenda continental, Casablanca accueille les 3 et 4 novembre la cinquième édition du Africa Financial Summit, autour du thème : « Notre capital, notre puissance : libérons la souveraineté financière de l’Afrique ».
Le 8 novembre, le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo, prévoit une marche pacifique. L’objectif : dénoncer les massacres de civils et exiger la libération des détenus politiques.
Enfin, au Gabon, le procès par contumace de l’ex-première dame Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Noureddin est attendu du 10 au 14 novembre à Libreville. Présenté comme un tournant contre l’impunité, ce procès est vu par leurs partisans comme une dérive de la justice à des fins politiques.
Éditeur responsable Bamtv

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