Tel est le leitmotiv des initiateurs du consortium d’associations des diasporas de Belgique. Un mouvement co-piloté par Zeka SIZO, président de l’asbl AME et du MICIC – deux associations complémentaires, et Aicha BACHA, Docteur en sciences sociales et politiques.
Reçus récemment en exclusivité sur les plateaux de BAM Live TV, les deux invités précités sont revenus largement sur les objectifs qui sous-tendent la mise sur pied de ce consortium, ses missions ainsi que les actions déjà menées sur le terrain, plus précisément en Afrique. Lesquelles ont contribué dans une large mesure, notamment à l’allègement des souffrances des populations durement éprouvées par des catastrophes naturelles.
Ainsi, à en croire Aicha BACHA, les objectifs poursuivis par ce consortium sont pluridimensionnels.
Tout d’abord, souligne cette dernière, « il s’agit de mieux nous structurer en tant qu’associations, savoir qui fait quoi, quels sont les associations qui sont actives sur terrain, lesquelles sont spécialisées dans l’accompagnement des jeunes, lesquelles peuvent apporter quelque chose à nos communautés, lesquelles ont des impacts sur la société pour prévenir contre des éventuels risques d’embrigadement des jeunes dans l’avenir » .
« L’ambition est de fédérer nos efforts pour plus d’efficacité mais surtout, pour faire bénéficier nos enfants qui sont Europe, des projets en Afrique, en développement une chaîne de solidarité », a-t-elle rappelé.
Au niveau de notre consortium, fait-elle savoir, « nous sommes en train d’élaborer une cartographie des associations pour plus d’efficacité sur le terrain ».
Comme indiqué un peu plus haut, en dépit de son jeune âge, le consortium a déjà mené des actions qui ont impacté la vie des populations vulnérables en Afrique.
« Dans un élan de solidarité, pour venir en aide aux populations touchées par les tremblements de terre qui ont touché respectivement la Libye et le Maroc, nous avons pu envoyer quatre conteneurs de vivres, de tentes, de couvertures, de vêtements, de médicaments, ainsi qu’une enveloppe contenant des milliers d’euros », a tenu à préciser Aicha BACHA.
« On a pu alléger la souffrance des populations, et c’est ce qui fait notre force. Nous agissons en synergie, pour plus d’efficacité », soutient cette dernière.
A en croire les initiateurs, le consortium reste ouvert aux associations de par le monde qui souhaitent l’intégrer, et pas seulement en Belgique.
« Nous sommes déjà plus de 380 associations qui sont enregistrées. Nous sommes vraiment un mouvement apolitique et international », a précisé pour sa part, Zeka SIZO.
Comme perspectives d’avenir, le consortium envisage d’accompagner des jeunes qui sont poteurs de projets innovants, qui pourraient leur permettre de s’épanouir, pour un mieux être et un avenir beaucoup plus radieux en Afrique.
Un continent souvent en proie à la guerre, à la famine et aux maladies, mais qui ne cesse d’attirer des investisseurs étrangers.
L’avis est donc lancé aux bonnes volontés, désireuses de soutenir le consortium.
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