Le gouvernement d’Algérie a gracié le journaliste Ihsane El Kadi ce vendredi 1er novembre 2024.

 

Ainsi, ce dernier s’était imposé comme l’une des principales voix du pays lors des manifestations prodémocratiques de 2019.

 

De plus, il avait ensuite été emprisonné pour avoir bénéficié de financements étrangers pour ses médias et pour avoir menacé la sécurité de l’État.

 

Il a été libéré dans la nuit du jeudi au vendredi, en même temps que huit autres personnes qui avaient été emprisonnées après avoir critiqué l’État. Par ailleurs , leur libération a coïncidé avec le 70e anniversaire du début de la révolution algérienne, une date que les autorités ont déjà utilisée par le passé pour accorder des grâces.

 

L’un des avocats d’El Kadi ‘est pas resté sans mot. L’avocat en question, Fetta Saddat a déclaré à l’Associated Press que ce dernier avait été libéré de la prison d’El Harrah après avoir bénéficié d’une grâce présidentielle. Il purgeait une peine pour avoir reçu des financements étrangers pour Radio M et Maghreb Emergent, deux projets médiatiques qui ont joué un rôle clé lors des manifestations du Hirak qui ont conduit à la démission du président octogénaire Abdelaziz Bouteflika en 2019.