L’anxiété, l’angoisse et le stress sont des réponses émotionnelles et psychologiques face à des situations perçues comme menaçantes ou difficiles. L’anxiété se manifeste souvent par une appréhension persistante et des inquiétudes excessives, tandis que l’angoisse peut être décrite comme une forme plus intense de malaise, souvent accompagnée de symptômes physiques tels que des palpitations ou des sueurs.
Le stress, quant à lui, est une réaction à des pressions externes, qu’elles soient professionnelles, personnelles ou environnementales. Bien que ces trois états soient interconnectés, ils diffèrent par leur intensité et leur durée, et peuvent avoir des impacts significatifs sur la santé mentale et physique des individus. La gestion de ces émotions est essentielle pour maintenir un équilibre psychologique et améliorer la qualité de vie. C’est dans cette optique que Bam TV a organisé une rencontre animée de débat fructueux à Bruxelles en Belgique ce vendredi 15 novembre 2024 sur ces maux psychologiques qui gangrènent la société.
Lors du débat il y a eu plusieurs intervenants qui ont mentionné les problèmes psychologiques, des problèmes sur la santé mentale et des inconforts de notre cerveau à toujours être insatisfait dû au fait de ne pas atteindre les objectifs escomptés. De plus, le côté relationnel et social a été également abordé. De plus, selon les chiffres de Bam TV, plus de 25% de la population aura donc affaire une fois à un problème mental dans sa vie que ce soit la dépression, l’anxiété, le bornote. Le bornote est le résultat d’une exploitation capitaliste à travers le travail ou familial. Force est de constater que 80% des personnes qui souffrent de ces maux ne consulteront jamais un médecin pour en parler.
C’est dans cet ordre d’idée que Stéphanie Ngalula parle de ces maux.
Pour moi le petit métis, ce n’est pas juste un événement mais plutôt une agression et physique et psychologique parce que c’est un enfant. Il subit aussi une grosse humiliation parce que ça a lieu devant les gens et ça a lieu dans son école donc à travers ce cas là si se dire que comment est-ce que nos enfants et nous personnes afro-descendante sommes traités dans les pays dans lesquels nous habitons et qui sont les nôtres. Comment est-ce qu’on assure une prise en charge psychologique parce que après ça cet enfant clairement comme tous les enfants qui ont malheureusement subi de violence doivent être pris en charge mais alors ça soulève la question des personnes qui sont amenées à prendre en charge des personnes afro-descendantes sont culturellement formées. Il y a énormément de praticiens psychologue qui peut s’avérer être dangereux pour nous parce que on peut se retrouver à faire face à des gens qui vont nier notre expérience nier notre vécu, le minimiser se questionner même si cela a eu lieu ou pas. Et tout ça c’est extrêmement dangereux et là force est de constater qu’en Belgique la formation des personnes qui sont donc amener à intervenir tant sur le plan physique que psychologique le bas blesse sur la prise en charge du prisme tant du genre que de la race puisque civiquement qu’à des femmes noires qui ont des pathologies psychologiques qui sont dues à des vécus sur le genre que sur la race et ne sont pas du tout pris en considération et l’étude des pathologies que sur leur traitement, a-t-elle expliqué.
Outre tout ceci, les intervenants ont pointé du doigt le fait de s’auto-catégoriser le fait de se dire que peu importe ce que je fais les autres vont me voir d’une autre manière.
Marie René n’est pas du reste. Elle a parlé du débat sur la santé mentale au micro de Prencie Ingabire, Animatrice de Bam-Tv.
Pour moi, l’événement d’aujourd’hui était très rire et il y a eu pas mal d’informations et on a eu des conversations très intéressantes et très importantes sur le sujet de la santé mentale. Des conversations qu’on a pas assez, j’ai bien aimé que le panel soit un panel de professionnels , jeunes et racisés. Parce que justement dans notre culture c’est pas quelque chose qui est discuté ou admis, c’est quelque de très tabous et ici le fait de pouvoir en parler et de pouvoir voir des personnes qui travaillent dans ces milieux là alors que justement à la maison on nous dit oui mais non mais ça ce n’est pas pour vous il y a pas ce côté où on prend soin de notre côté mental de tout le côté psychique, et de voir vraiment des personnes jeunes et racisées dans ces milieux qui sont professionnels et qui portent vraiment ces sujets ça fait du bien et je crois que ces conversations doivent continuer à être menées en fait…. Je me suis sentie en communauté culturelle en fait. Dans la façon dont on m’a éduqué ce n’était pas accessible, a-t-elle laissé entendre.
https://bamlive.tv/video/anxiete-angoisse-stresse-rencontre-echange-debat-sur-la-thematique/