La Centrale nationale des Employés (CNE) a annoncé mardi que les enseignants recrutés localement, aussi appelés « Locally recruited teachers » (LRT), des Ecoles européennes observeront une grève ce mercredi. Le problème réside dans une stabilité d’emploi considérée comme insuffisante.

« Malgré leurs ‘contrats permanents’, ces enseignants peuvent se voir réduire leurs heures de travail ou être licenciés à tout moment lorsqu’un enseignant détaché arrive dans l’école« , explique le syndicat. « Cet appel pour détachement se fait annuellement et sans consulter les enseignants. Par conséquent, chaque fin d’année scolaire arrive avec un effet surprise : ils peuvent se retrouver sans emploi ou avec une réduction drastique de leurs horaires. »

’organisation dénonce également l’absence de représentation syndicale au bénéfice des LRT « sous prétexte qu’il existe un système de représentation interne« : « Nous constatons que ce système ne permet pas aux travailleurs de s’informer et s’organiser afin de pouvoir défendre leurs conditions de travail, puisque cela ne leur donne ni le temps ni les moyens pour accomplir ces tâches« , explique le permanent PULS Tom Holvoet.

C’est pour cette raison que les enseignants déclenchent une grève mercredi : à compter de 10 heures, ils effectueront une marche de Schuman jusqu’au bureau du Secrétaire général des Écoles européennes à Bruxelles pour exiger la reconnaissance d’une délégation syndicale conformément aux règles de la commission paritaire de la 337, ainsi qu’un statut qui assure des conditions de travail et une rémunération stable et équitable. Il est également prévu une grève le 1er avril.