C’est une histoire magnifique qui avait mal commencé pourtant. La nuit du Nouvel An, Sidonie Nkouette reste confortablement installée chez elle à Braine-le-Comte, dans le Hainaut. Cependant, elle loue son véhicule à un ami. Un geste qu’elle regrettera profondément. À partir du 1er janvier, la mère seule de trois enfants n’a plus de véhicule. L’incendie a touché son véhicule stationné place Lemmens à Anderlecht. Elle retrouve sur les lieux les restes de la carcasse embarquée quelques heures auparavant par la police.
« Cette voiture est essentielle pour moi. La gare est à un quart d’heure d’ici. Je l’utilise pour aller travailler à Bruxelles, conduire mes filles à leurs activités et faire les courses », explique Sidonie Nkouette. Sans assurance omnium, impossible de remplacer la voiture.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, d’autres frais se sont ajoutés à la liste : « J’ai dû payer le dépannage de la carcasse et le nettoyage de la chaussée fortement endommagée par l’incendie. »
Un groupe de jeunes membres de « Capital », une association engagée auprès de la jeunesse bruxelloise, a été touché par l’histoire de Sidonie Nkouette. Ensemble, ils optent pour la création d’une collecte de fonds en ligne.
On voulait montrer que la jeunesse bruxelloise est bien loin de ceux qui ont incendié la voiture de Sidonie. La majorité des jeunes à Bruxelles ont un grand cœur et sont solidaires », précise Hassan Al Hilou, fondateur de l’ASBL « Capital ».