En Belgique, le gouvernement met tout en oeuvre pour lutter contre l’harcèlement en milieu scolaire.

En effet, la tâche est plus que sensible, et demande du tact, explique la ministre.

“Il faut faire de la dentelle et pas de la chirurgie de campagne”. Et Valérie Glatigny d’arriver avec dans sa mallette ce qu’elle appelle “une boîte à outils”.

Pour aider les écoles à suivre le mieux possible les actions qui suivent la découverte de harcèlement depuis l’année dernière, un décret prévoyant l’obligation de signalement de tout fait de harcèlement est en place dans les écoles.

“Il faut donc pouvoir entendre ‘l’élève-cible’ (le ‘harcelé’ étant dénommé comme cela pour éviter la victimisation, ndlr), faire un PV, se concerter avec le CPMS… Ensuite entendre les autres protagonistes pour vérifier qu’il y a bien un fait avéré. Et si c’est le cas, pouvoir ensuite prendre des sanctions” détaille la ministre.

De plus, pour que l’école puisse au mieux faire cela, une “boîte à outils” est donc mise à disposition des écoles. Et centralisée au niveau de l’observatoire du climat scolaire souligne Valérie Glatigny. Et les établissements scolaires confrontés à ces problématiques sont donc invités à s’y tourner.

“L’école n’est pas seule. On a affaire à des mineurs, donc il faut intervenir au plus près de la réalité de l’établissement. Prendre en compte le fait qu’il n’y a pas qu’une mesure qui vaut pour tout le monde”.

Et la ministre libérale de rappeler l’enjeu. Et la norme :

“Le harcèlement est interdit. Il ne sera pas toléré dans une école. Il peut donc amener à des sanctions. L’exclusion voire même, dans les cas les plus graves, une judiciarisation”. C’est donc important de ne pas s’y prendre à la légère.