Une grève de 24 heures débute ce jeudi soir à 22h, unie par les syndicats, dans les établissements pénitentiaires du pays. L’origine de cette vague de mécontentement remonte à un pétard important lancé sur la voiture d’un gardien pénitentiaire, véhicule qui était stationné devant la résidence de ce dernier. C’est le quatrième incident d’intimidation de cette nature en l’espace de quatre mois. Les agents sont en attente d’une réponse explicite de la part de l’administration pénitentiaire. Des suggestions sont en cours d’examen pour améliorer la sécurité des agents.
En ce qui concerne les agents, une initiative pilote visant à anonymiser leurs badges sera mise en œuvre par l’administration. Il est également question de renforcer la sécurité des parkings réservés au personnel et d’organiser une formation pour identifier d’éventuels traceurs apposés sur les véhicules des employés.
Le plan prévoit aussi des mesures pour éviter les menaces que les détenus pourraient faire peser sur le personnel, comme promis par l’administration pénitentiaire. Les prisonniers les plus violents seront mis en cellule dans des lieux hautement sécurisés.
De plus, l’administration cherche à empêcher les prisonniers de continuer leurs activités criminelles au sein de l’établissement pénitentiaire. Dans ce contexte, une attention spéciale sera accordée aux téléphones. Le but est d’améliorer la détection et le brouillage des communications illicites.
L’administration pénitentiaire souhaite également s’en prendre aux drones qui survolent les établissements pénitentiaires et qui favorisent diverses activités illicites.
Finalement, en ce qui concerne la drogue en milieu carcéral, des systèmes de détection spécifiques et des chiens détecteurs pourraient bientôt être mis en œuvre.