Comme annoncé récemment, Tipik diffusera « Multitude », le film qui raconte la tournée de Stromae, à partir du samedi 7 décembre à 21h sur Auvio et le dimanche 8 décembre à 20h15 en télévision. Luc Van Haver, le frère de l’artiste et coréalisateur du film, a partagé toutes les informations sur la tournée pour cette occasion à en croire à »RTBF » ce jeudi 05 décembre 2024.
En mai 2023, la tournée de Stromae a été annulée en raison de soucis de santé. « Je dois aujourd’hui accepter que ce temps de repos et de rémission sera plus long que je ne l’imaginais », déclarait-il sur Instagram
Après cette publication, de nombreux artistes et fans ont exprimé leur soutien. Convaincu de la générosité de sa communauté, le chanteur a choisi d’utiliser les enregistrements de ses concerts pour en faire un film en guise de remerciement envers ses fans, en collaboration avec Cyprien Delire et son frère Luc Van Haver, directeur exécutif et artistique de son label Mosaert.
Dans le film, des scènes de ses divers concerts sont présentes, mais aussi des scènes où Stromae est seul, en train de répéter. Luc Van Haver explique l’importance de présenter ces scènes lors d’une interview avec Samy et Lou : « L’idée première, c’était de montrer le live, car on parle quand même de 700.000 personnes qui n’ont pas pu le voir. Mais on voulait aussi le faire comme une double récompense pour toutes les équipes qui ont œuvré pour ce show ». Et ça, les réalisateurs ont choisi de le montrer avec la préparation de l’artiste belge, en faisant des liens entre chaque morceau. Il ajoute : « C’était un hommage par rapport à toutes les équipes qui nous ont suivies et qui ont fait en sorte que ce show puisse être montré à travers le monde« .
Pour le Multitude Tour, une scénographie incroyable a été créée : des robots futuristes, des mises en scène et des interactions avec des écrans… Lors de la première date de la tournée, le 16 avril 2022, à Coachella, le décor a été révélé. Le responsable artistique et exécutif de Mosaert conserve un souvenir spécifique de ce concert : »À Coachella, on a frôlé la catastrophe. C’était le premier examen avant le grand bain des festivals d’Europe, le moment où l’album allait sortir, on allait montrer notre show en avant-première avec nos bras robotiques de quinze mètres, etc« . Or, il faisait extrêmement venteux et vu que le festival se situe dans le désert américain, il y a certaines réglementations à respecter. Les riggers, techniciens chargés de lever, sécuriser, gérer et décrocher les installations, ne peuvent pas monter au-delà d’une certaine vitesse de vent… Sauf que la vitesse avait déjà été atteinte. « On était à deux doigts de ne pas pouvoir monter notre scène« . Heureusement, ils ont finalement pu installer tout comme ils l’avaient prévu. « Aujourd’hui, on peut en rigoler« , conclut-il.