Comme une maison sans porte, la Belgique approche des 150 jours sans gouvernement.
Ainsi, ce lundi 4 novembre, Bart De Wever est attendu à 11h30 au Palais pour faire rapport au Roi et il n’est pas exclu qu’il doive admettre un échec. De plus, les socialistes flamands bloquent la note du formateur. Ces derniers pensent qu’on ne demande pas d’efforts suffisants aux plus grosses fortunes du pays. La question qui se pose est de savoir s’il y a encore un horizon pour l’Arizona ?
Il semble que Bart De Wever et le Roi vont finir par devenir amis. Ce sera la onzième rencontre entre les deux hommes. Ainsi, le chef de la N-VA rencontrera le souverain lundi pour la onzième fois depuis les élections et pour la huitième fois en tant que formateur du futur gouvernement fédéral. Mais depuis Halloween, les négociateurs semblent jouer à se faire peur. La preuve encore ce week-end avec cette interview, dans le quotidien Het Niewsblad, du président des socialistes flamands :
“J’espère me tromper mais les chances de parvenir à un accord sont faibles, constate Conner Rousseau. Nous sommes toujours plus ou moins devant les mêmes textes et les mêmes tableaux budgétaires qu’il y a quatre mois.”
Il y a 4 mois durant on a eu un désaccord qui porte encore et toujours sur le futur programme socio-économique de la coalition. Les socialistes flamands souhaitent avoir des garanties immédiates en la matière alors que les autres partis appellent toujours à continuer de discuter.
“Rien n’empêche de pouvoir travailler en parallèle sur le socio-économique, et sur les autres notes thématiques, pour essayer de perdre le moins de temps possible, indiquait Maxime Prévot, le président des Engagés, le 25 octobre dernier.
“A vouloir avoir des notes préalables qui soient déjà parfaites, très franchement, alors on ne négociera jamais, constatait, la semaine dernière, le président des libéraux francophones, Georges-Louis Bouchez, parce que dans cette note, il y a aussi des choses qui ne me conviennent pas.”