L’animatrice de Bams-TV, Madame Prencie Ingabire a interviewé l’artiste de la musique Hiro le coq ce lundi 28 octobre 2024 sur son concert du 21 décembre 2024 à la Madeleine à Bruxelles.

La rédaction de Bam-Tv apporte plus de précisions sur l’interview.

On t’as connu dans le groupe de Bana C4, actuellement quelles sont tes relations avec les autres membres ?

” Elles sont bonnes comme on le dit toujours c’est une famille, vous nous avez connu en tant que groupe donc on va dire que c’est le professionnel de la musique mais voilà je pense qu’on a toujours fait de se souder et un bon rapport. Voilà on se soutient même si aujourd’hui on ne pratique plus la musique ensemble comme ça l’était avant on est toujours ensemble donc il risque d’être présent le 21 décembre 2024 pour cette grande fête.

Quel impact a eu le groupe Bana C4 sur la culture congolaise ?

” Alors pour moi l’impact du groupe Bana C4 je pense que c’est sur la réappropriation culturelle c’est-à-dire que nous on a grandi dans des banlieues parisiennes, on est beaucoup plus consommateur de rap en général beaucoup plus consommateur de musique urbaine de musique populaire qui passe à la télé française et européenne et nous on a été toujours fier de ce côté congolais de ce côté kinois de ce côté Brazzavillois, de ce côté Africain, et on a essayé de faire un mixte entre notre culture africaine et notre culture européenne je pense que c’est de donne cette fierté là à d’autres jeunes qui n’écoutaient pas forcément et qui ne dansaient pas forcément la musique de chez eux qui préféraient écouter du rap je pensais que ça a drainé beaucoup de jeunes de la diaspora africaine à suivre et à aimer notre culture.

Est-ce que les jeunes ont tendance à venir vers toi pour prendre des conseils pour pouvoir évoluer sur ce chemin là en tant qu’artiste ?

Mais totalement moi j’ai eu la chance d’être coach de voice Afrique en 2020 donc par cette expérience là j’ai été au contact de jeunes talents, des talents très prometteurs qui régulièrement me demandaient des conseils avec qui on est resté en contact jusqu’aujourd’hui après souvent sur les réseaux je vois et je reçois des messages ou j’écoute des sons d’artistes qui ne sont pas forcément connus qui essaient de conseiller un peu donc voilà après aujourd’hui je pense que Hiro ça a dépassé la communauté ce n’est pas que dans la communauté africaine dès fois il y a des gens de je ne sais pas moi des Espagnols, de la communauté qui viennent vers moi qui me demandent un peu les rouages du métier. Comment on fait pour rester aussi haut pendant longtemps parce que la musique c’est très compliqué je pense que ça se complique aussi ça devient plus dur à travers les années, voilà je suis toujours à l’écoute.

J’aimerais savoir d’où viennent toutes ces inspirations que tu as en général ? Quel artiste tu écoutes le plus ?

Bizarrement je pense que ma première inspiration c’est mon papa parce que c’est un grand fan de musique il avait un commerce où on vendait des produits africains et ramenait chaque samedi des DVD. Et dans les DVD à chaque fois il y avait des titres de grandes stars africaines, SEKOUBA Bambino , Tiken Jah Fakoly, Youssou N’Dour et après les musiques de mon pays le Congo Koffi Olomide, Papa Wemba et j’en passe. Ça m’a donné le goût de la musique africaine mais moi les artistes qui m’ont inspiré c’est Corneille, Singuila voilà c’est plus ces artistes là qui m’ont donné envie de le faire d’essayer de faire un espèce de mixte entre la RMB et la musique africaine donc voilà.

Quelle chanson te porte énormément au cœur devant le public ?

Il y a ton pied mon pied , il y a loin de moi , il y a aveuglé, touché coulé, il y a plein de chansons parce que j’ai toujours fait les chansons avec le cœur donc en vrai choisir une chanson qui me tient plus à cœur qu’une autre ça serait compliqué.

Quelle collaboration jusqu’à présent as-tu le plus apprécié ?

J’en ai deux , bon on va dire trois, il y a Koffi Olomide, parce que c’est je dois regarder à la maison en cassette pour pouvoir chanter avec pour moi c’est une forme de consécration par rapport à mon cheminement par rapport à ma carrière. Il y a Nino pour moi qui est l’un des artistes les plus talentueux aussi de notre époque.on a fait un titre à découvert qui est single de Diamants et il me reste un classique et le troisième ça serait Davido, parce que pour la Big Star qu’il est et pour la simplicité voilà souvent on a dû mal… Les artistes francophones ont dû mal à aller de l’autre côté du Nigeria le travail des artistes anglophones et moi pour pouvoir faire ce featuring avec Davido juste grâce à un échange Instagram pour moi je trouve ça super fort.

Comment est-ce que tu écris tes chansons ?

Je suis quelqu’un de très renfermé sur moi-même du coup beaucoup je suis sur l’observation et je suis beaucoup sur comment dire je mets en franche mes sentiments donc j’ai l’habitude de les garder pour moi voilà donc j’utilise la musique comme un exutoire ça veut dire ce que j’avais voulu dire et ce que j’aimerais dire ce que j’aimerais ressentir.

Que signifie Bruxelles culturellement pour toi ?

Bruxelles pour moi c’est une ville avangardisse parce que en terme de mode on a souvent parlé de la fashion week à Paris mais Bruxelles on va dire c’est le Benelux c’est un des grands designers donc Bruxelles pour moi c’est une ville de mode. Pour moi c’est une ville d’art aussi vous avez de grands artistes pour moi qui sont forts c’est juste peut-être c’est dans la manière de promouvoir les talents de la ville peut-être justement je ne sais pas pour moi c’est une ville qui a énormément de talents une ville d’art. Pour moi Bruxelles c’est une ville d’art une ville de goût.

https://bamlive.tv/video/hiro-interviewe-sur-son-concert-du-21-dec-a-la-madeleine-bruxelles/

Quel est l’impact que tu as au niveau de la politique et au niveau de la culture ?

Au niveau de ma fondation qui a été créé en 2022 OSALI qui veut dire ça existe quand on a voulu penser à toutes les personnes qui existent qu’on a oublié donc c’est une fondation qui est basée sur la réappropriation culturelle aujourd’hui il y a beaucoup de jeunes de la diaspora qui connaissent pas Lumumba ,Thomas Sankara, apprendre un peu à tous ces enfants qu’on a notre histoire on a des gens à qui aussi ils peuvent s’identifier souvent les manuels scolaires il y a des passages énormes qui sont sautés où on parle d’une certaine manière on invente certains héros et moi j’ai envie de montrer à ces jeunes de la diaspora africaine que on a nos héros à nous on a nos gens donc on est fier donc prendre un exemple donc ça c’était la première mission de ma formation. La deuxième c’était de venir en aide aux nécessiteux surtout aux femmes surtout aux jeunes filles dans le sens où former les gens sur eux-mêmes.

Quel impact tu as sur les enfants bruxellois ?

À la suite de ce concert là le but c’est de venir deux à trois fois d’essayer de conseiller sur le métier de la musique sur les droits que les artistes ont , essayer de mettre en avant des talents comme je l’ai dit moi en 2020 j’étais coach à the voice où j’avais gardé de bons souvenirs tout le monde a un artiste qui sommeille en lui et voilà il y a ceux qui ont le courage de se lancer devant public et qui mérite d’avoir un peu d’aide peut-être l’aide que moi j’ai pas forcément eu à mes débuts c’est important.

Quels sont tes projets pour le futur à venir ?

Mes projets,j’ai des tournées de concert , la première date elle commence à Madeleine à Bruxelles le 21 décembre 2024 et après à Rouen on va enchaîner une date à Paris après à Lyon donc c’est d’enchaîner les concerts.

Qu’est-ce que tu diras à tes fans ?

Déjà merci parce que sans eux je ne serai pas là. Pour ma motivation, l’amour, le temps qu’ils m’ont donné et je compte sur leur présence le 21 décembre pour qu’on mette le feu dans la ville de Bruxelles pour un concert qui va rester dans les mémoires c’est un respectoire de 2008 à aujourd’hui donc voilà c’est des collaborations avec des grands artistes et voilà j’ai envie de faire la fête j’ai envie de célébrer tout ça commencer à le faire à Bruxelles comme je l’avais dit tantôt Bruxelles c’est une ville qui me parle parce qu’elle respire l’art rien de mieux que d’honorer l’art par l’art.