Emir Kir, le bourgmestre de Saint-Josse, désirait un retour rapide aux élections. Il avait suggéré le 5 janvier comme date. Cependant, le gouvernement bruxellois a établi la date du 9 février « pour respecter les délais légaux », explique Bernard Clerfayt, ministre des pouvoirs locaux à Bruxelles.
« Si les Tennoodois devaient voter le 5 janvier, l’avis invitant au dépôt de liste des candidats aurait dû être publié le 3 décembre au plus tard. Les équipes de Bruxelles Pouvoirs Locaux ont établi un calendrier sérieux, ambitieux et réaliste aux regards de tous les impératifs légaux et administratifs requis « , ajoute Bernard Clerfayt.
À présent, il est nécessaire de constituer la liste des électeurs, de fournir les listes aux juges de paix, de déposer les listes de candidats, d’envoyer les convocations, de former le personnel présent dans les bureaux de vote, etc.
Il est important de se rappeler que le 19 novembre dernier, le Collège juridictionnel a déclaré invalides les élections à Saint-Josse en raison de 359 procurations frauduleuses : absence de signature du mandataire ou du mandant, absence de données telles que le registre national de l’une des parties, procurations signées par le bourgmestre ou son délégué le jour de l’élection,…
« Autant d’irrégularités susceptibles de modifier la répartition des sièges entre les différentes listes », selon Bernard Clerfayt.