Ce 11 novembre, Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, ouvre ses portes à la 29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP29). Ce sommet, qui se déroule dans un contexte de tensions élevées, met l’accent sur le financement climatique. L’objectif principal est de mobiliser des ressources financières pour soutenir les pays les plus vulnérables, qui luttent contre les conséquences de plus en plus graves des catastrophes liées au climat.
Les attentes sont considérables : les experts estiment qu’il faudra des milliers de milliards de dollars pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux changements climatiques déjà en cours. Cependant, la situation est compliquée, notamment en raison de l’absence de nombreux dirigeants, y compris ceux des plus grands pollueurs comme la Chine et les États-Unis.
« L’avenir de la planète repose en grande partie sur ce que nous réussirons à accomplir dans les cinq à dix prochaines années », déclare Bill Hare, PDG de Climate Analytics, soulignant l’urgence de parvenir à des accords ambitieux et durables.
Un échec des négociations à Bakou mettrait en péril les objectifs de réduction des émissions fixés pour 2025, menaçant ainsi les espoirs de limiter le réchauffement climatique.