Alors que les températures mondiales atteignent des niveaux records cette année et que les catastrophes climatiques se multiplient, les délégués de la COP29, qui s’ouvre ce lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, seront confrontés à la nécessité de déterminer un nouveau montant d’aide pour soutenir les pays en développement face à la crise climatique d’ici 2030. L’Afrique, à elle seule, réclame 1 300 milliards de dollars chaque année jusqu’à cette échéance.

« Nous souhaitons que cet objectif ne soit pas perçu comme une simple déclaration politique ou un chiffre séduisant, mais qu’il reflète réellement les besoins des pays en développement », déclare Tosi Mpanu Mpanu, négociateur de la République démocratique du Congo à la COP. Dans ce contexte, le groupe africain demande de mobiliser entre 1000 et 1300 milliards de dollars par an pour permettre au continent de respecter les engagements de l’Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d’ici la fin du siècle.

Ces fonds sont essentiels pour permettre aux pays vulnérables de réaliser leur transition vers les énergies renouvelables et de s’adapter au changement climatique afin d’en atténuer les impacts. Ils devront aussi servir à réparer les dommages engendrés par les inondations, sécheresses et cyclones de plus en plus fréquents.