Le bourgmestre d’Anderlecht, Fabrice Cumps (PS), a reconnu lundi soir, devant le conseil communal, avoir commis certaines erreurs dans l’interprétation des règles dans lesquelles le CPAS de sa commune attribue des allocations sociales. Selon lui, il n’y a eu « aucun acte d’intervention politique » dans les observations faites par la VRT lors de l’émission Pano.

M. Cumps, le bourgmestre, a expliqué en détail les éléments mis en avant lors de cette émission, en commencant par les résultats d’une enquête interne demandée au secrétaire général du CPAS concernant les problèmes mentionnés dans ce reportage.

Des informations ont été diffusées par la chaîne publique flamande concernant une supposée fraude dans l’octroi d’allocations. La même chaîne a rapporté quelques jours plus tard l’octroi d’aides pour le paiement des factures d’énergie à des individus qui n’auraient pas dû en bénéficier.

« J’ai été choqué, comme vous par le fait que notre institution fonctionnerait comme un Mister Cash qui distribue les aides sans aucune forme de contrôle« , a dit d’emblée le bourgmestre.

Deux demandes de revenus d’intégration sociale ont été signalées dans le reportage, ce qui a entraîné des enquêtes sociales. Dans le second cas, M. Cumps a déclaré qu’il y avait eu une erreur administrative évidente, mais il n’y avait en aucun cas une négligence scandaleuse d’avoir aidé des personnes résidant dans d’autres communes via le CPAS d’Anderlecht, car la loi elle-même en établit le principe.

L’analyse de la situation des demandeurs par les assistants sociaux est attestée dans les deux dossiers. Cependant, les enquêtes sociales ont mis en lumière les règles qui entravent l’accès des travailleurs sociaux à toutes les informations pertinentes.