Dans le nord-est précisément dans la région du Borno où les jihadistes de Boko Haram et de l’Iswap sont actifs, plus d’une centaine de femmes et de filles déplacées sont portées disparues.
Dans le nord-ouest, près de 300 élèves de l’école de Kuriga, dans la région de Kaduna, ont été enlevés par des hommes armés.
Les populations du Nigeria vivent une peur sans précédent au moment où les femmes continuent d’être enlevées par les jihadistes.
Dans la nuit de samedi à ce dimanche 10 mars, quinze jeunes élèves d’une école coranique et une femme ont été enlevés dans un village isolé de l’État de Sokoto, une région frontalière du Niger où les villages se sont vidés à cause des attaques des bandits qui pillent et kidnappent.
Le gouverneur de l’État du Borno a mis en garde contre les chiffres qui circulent au sujet des femmes et des filles kidnappées autour de Ngala, non loin de la frontière camerounaise.
On parle de plus de cent personnes disparues, mais certains pensent que les victimes seraient deux fois plus nombreuses.
Ces déplacées qui étaient parties collecter du bois ont probablement été capturées par les hommes de Boko Haram ou bien par ceux du groupe État Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), toujours actifs dans la région.
Dans certaines zones, comme celle de Ngala, il est périlleux de sortir des camps protégés par l’armée nigériane.
Les femmes et les filles disparues s’étaient aventurées au-delà des tranchées défendues par les militaires.
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