Face à ses trois adversaires, peu connus du grand public, le président sortant, Abdel Fattah al-Sissi semble assuré de remporter un troisième mandat.

Un scrutin joué d’avance alors, dont le vote a démarré dimanche et ce jusqu’au mardi, dans un pays de 106 millions d’habitants et qui compte 67 millions d’électeurs

Les Egyptiens ont voté dimanche lors d’un scrutin présidentiel éclipsé par la guerre dans la bande de Gaza voisine.

Le président sortant, Abdel Fattah al-Sissi s’est rendu aux urnes tout comme les trois autres candidats en lice, à savoir : Farid Zahran, à la tête du Parti égyptien démocratique et social, Abdel-Sanad Yamama, du Wafd, et Hazem Omar, du Parti populaire républicain.

« Je ne connais que le président Sissi, les autres candidats, je ne les connais pas », affirme ainsi à l’AFP, Asmaa Rafaat, quadragénaire qui vote au Caire.

Malgré les difficultés de l’Egypte, aucune opposition sérieuse ne semble pouvoir exister sous le règne de M. Sissi, cinquième président issu des rangs de l’armée depuis 1952, qui dirige le pays d’une main de fer.

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