La signature d’un accord marque une trêve au Tigré.
A Pretoria en Afrique du Sud, le Gouvernement de Aby Ahmed a signe un accord avec les dirigeants tigréens pour mettre à une guerre violente dans le nord de l’Ethiopie.
Cette guerre commencée il y a deux ans, a donc vu des accords paraphés et tous les camps satisfaits y compris la communauté internationale. L’accord souligne que les deux parties respecteront la constitution existante.
Cet accord ouvre la voie à la fin de la famine et privations qui ont touché plus d’un millions de personnes. Plus d’un millions de déplacés également vont pouvoir souffler.
Cependant des craintes subsistent : l’Ethiopie a mené cette guerre avec l’Erythrée qui elle à tout moment peut reprendre les hostilités vu sa position stratégique. Si le premier Ministre Abi Ahmed a signé cet accord c’était aussi pour tenir les puissances occidentales à distance; seul l’UA à travers son Président Moussa Fakir et son représentant le Président Obasanjo. Autre craintes : le peuple tigréen n’est pas unis dans cet accord; il y a des risques de voir des camps continuer la guerre.
Le gouvernement fédéral doit maintenir fermement sa position pour apporter des réelles garanties de paix et de prise en compte de toute les composantes de cette crise.
L’équipe de surveillance autour du président Obasanjo , garante du mécanisme de surveillance des accords est considérée comme très faible selon certains observateurs. Une situation inédite.
Soulignons que cette commission conduite par le président Obasandjo tient son mandat non pas de la commission paix et sécurité de l’UA mais du président de l’UA Moussa akir à qui il rend directement compte. Il est d’usage que les accords de paix soient observés par des partenaires internationaux. Somme toute, le Président Obasandjo fait remarquer que la signature d’un accord de paix n’est que la première étape vers la paix Le chemin est encore long car sa mise en ouvre reste l’étape la plus difficile à réaliser.
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