Dimanche, Elke Van den Brandt (Groen), formatrice bruxelloise, a encore appelé le PS à s’engager dans les négociations en vue de la formation d’un gouvernement bruxellois.

Lors d’une interview accordée à VTM Nieuws, Mme Van den Brandt a mis en évidence le développement de difficultés pour de nombreuses organisations dans la capitale. Elle a donc affirmé que chercher à former un gouvernement est une question de gestion de la situation de façon socialement responsable.

Les discussions à Bruxelles sont à l’arrêt. Après six mois de négociations, une avancée du côté flamand s’est produite. Groen, Vooruit, Open VLD et N-VA ont exprimé leur volonté de négocier en collaboration. Lorsque la N-VA a été annoncée à la table des négociations, le PS a décidé de se retirer de l’accord francophone annoncé avec le MR et les Engagés.

Dans le journal télévisé de dimanche midi, Elke Van den Brandt, formatrice, a demandé au PS de « passer son ombre » afin d’entamer au moins des négociations avec la N-VA avec laquelle « il a négocié au niveau fédéral en 2020 ».

La représentante écologiste a aussi mentionné la situation financière. Bruxelles sera également gérée par des douzièmes provisoires, tout comme au niveau fédéral, à partir de janvier. Le gouvernement ne pourra plus dépenser de mois en mois plus que le budget de l’année précédente, divisé par 12.

Cela implique que de nombreuses organisations sociales, comme les centres d’accueil pour sans-abri, ne pourront avoir de ressources que pendant trois mois et devront donner un préavis à leur personnel.

Mme Van den Brandt soutient donc une modification des règles électorales. Selon lui, la mise en place de listes bilingues faciliterait la constitution d’une coalition et éviterait dans cinq ans la répétition de la situation actuelle.