Pas encore d’accord. Ce vendredi matin, les discussions pour la formation d’un gouvernement fédéral se poursuivent à l’École royale militaire (ERM) à Bruxelles. Suite à une nuit difficile, le formateur est en train de rassembler les cinq présidents de partis qui composeront la future coalition. Une version actualisée de la note socio-économique a été suggérée en pleine nuit. Depuis presque huit mois, ce point demeure le principal obstacle dans les négociations. On a suggéré des modifications à la proposition dans le but de persuader sans cesse les socialistes flamands et l’aile centriste (Les Engagés et CD&V) de la coalition.

Les sujets socio-économiques, notamment les réformes du marché du travail, des retraites et de la fiscalité, sont discutés depuis plusieurs heures. Cela traîne, les débats pourraient être prolongés pendant encore plusieurs heures. L’atmosphère demeure sous tension… entre les négociateurs, qui sont confinés depuis près de 24 heures à présent. On n’a observé aucun négociant en provenance ou à destination de l’Arizona dans les locaux.

Le jeudi soir, on a discuté des questions institutionnelles, cependant aucun nouvel accord partiel n’a été signé, contrairement à ce qui s’était passé plus tôt dans la journée concernant la migration. Les principaux représentants de la N-VA, du MR, des Engagés, de Vooruit et du CD&V visent à parvenir à un accord gouvernemental avant l’audience de Bart De Wever qui se tiendra au Palais vendredi.

L’heure à laquelle le formateur doit se présenter devant le Roi n’a pas encore été établie. Il semblerait cependant que ce ne soit pas le matin. S’il réussit à négocier, il pourra faire l’annonce d’un accord. Sinon, il lui faudrait soumettre sa démission.