Plus de 360 acteurs non-marchands de la capitale se joignent à l’appel lancé par plus de 360 acteurs associatifs de la capitale en direction des autorités publiques régionales. En raison d’un manque de liquidités, leurs projets qu’ils considèrent comme essentiels pour préserver la cohésion sociale et la préservation de l’intégrité physique des citoyens, notamment des plus vulnérables, sont en danger aujourd’hui.
Ces associations, soutenues dans le cadre du Plan régional Global de Sécurité et de Prévention (PGSP), demandent au gouvernement en affaires courantes de continuer à fonctionner en 2025, jusqu’à la mise en œuvre d’un nouveau plan stratégique, après la nomination d’un nouveau gouvernement.
Le PGSP adopté pour 2021-2024, dirigé par l’agence régionale safe.brussels, constitue un cadre de référence pour tous les acteurs du domaine de la prévention et de la sécurité. En plus des aides particulières accordées aux communes bruxelloises et aux zones de police, 40 associations sont responsables de la réalisation de la stratégie régionale. En l’absence de continuation de leur subventionnement, toute l’expertise des équipes acquise au cours des dernières années risque d’être perdue.
Cela impliquera concrètement la fin des mesures de prévention des drogues, d’accompagnement et d’orientation des sans-abri et des mendiants présents sur les réseaux de transport, de lutte contre la traite et le trafic des êtres humains, de gestion de crise et de radicalisme, ainsi que de prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles.
Sur le plan humain, il y a plus de 100 000 individus touchés (sans domicile fixe, migrants, travailleurs du sexe, victimes de violences).