La suggestion faite mercredi par le Parti Socialiste bruxellois pour dénouer la crise politique en Région bruxelloise n’est pas inédite. Christophe De Beukelaer, le leader bruxellois des Engagés, a commenté que l’on revient toujours à choisir des ministres sans accord, ni projet, ni budget.

Ahmed Laaouej a suggéré mercredi après-midi de sortir de la situation bloquée en Région de Bruxelles-Capitale en mettant David Leisterh (MR) au poste de ministre-président par le biais du processus parlementaire démocratique. De même, pour les ministres, dans une seconde étape. Pour ce faire, M. Laaouej se réfère à un extrait de la Loi spéciale sur les institutions bruxelloises, qui autorise l’élection des membres du gouvernement bruxellois à bulletins secrets.

« Longue conférence de presse, avec beaucoup d’éclat pour… revenir à la case départ. En effet, la proposition du PS est en réalité toujours la même: élire des ministres, sans accord de gouvernement, sans projet et sans budget. Le résultat de cette longue procédure, on le connaît déjà: il n’y aura pas de majorité pour élire les ministres néerlandophones proposés. Cela donnera donc un gouvernement en affaires courantes pendant 5 ans, dans l’incapacité de prendre des décisions structurelles. Qui veut ça pour Bruxelles? Personne« , a réagi le chef de file des Engagés bruxellois, via l’agence Belga.  Celui-ci juge que la vraie solution est « d’accepter d’entrer en discussion avec la coalition durement négociée du groupe linguistique néerlandophone« .