C’est une arrestation qui retentit depuis le Gabon. Il s’agit de l’inculpation puis l’assignation à résidence ce vendredi 29 septembre de Sylvia Bongo, l’ex-Première dame pour « blanchiment de capitaux, recel, faux, et usage de faux ».
Un fait qui qui intervient près d’un mois après le coup d’État qui a fait chuter Ali Bongo.
A noter que sa situation se clarifie puisque, depuis le coup d’État du 30 août, la Franco-Gabonaise était retenue dans un lieu inconnu, sans qu’on connaisse son sort.
Ses avocats avaient d’ailleurs porté plainte en France pour détention arbitraire et dénonçaient une prise d’otage.
Beaucoup d’observateurs soupçonnent Sylvia Bongo d’être au cœur d’un vaste système de corruption au sommet de l’État.
Cette inculpation fait en tout cas réagir. Geoffroy Foumboula est porte-parole d’un groupe d’ONG, qui a annoncé une série de plaintes contre l’ex-Première dame.
Il parle d’une « très bonne nouvelle » et d’un « signe assez fort ». Il espère désormais que « l’instruction ira à son terme ».
Selon lui, la justice doit continuer ses actions, et remonter jusqu’à Ali Bongo lui-même.
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