L’adoption du projet de la loi anti-LGBTQ à Accra fait couler beaucoup d’encre. Une protestation et une manifestation dans les rues de la capitale ghanéenne est constatée ce mardi 08 octobre 2024 pour réclamer auprès de la plus haute juridiction du pays de précipiter le processus de la mise en œuvre du texte.

 

En effet, après l’adoption du projet de loi anti-LGBTQ par le parlement le 28 février 2024, deux pliantes visant à empêcher les législateurs d’envoyer le projet de loi au président pour qu’il le paraphe avaient été déposées.

 

De plus, d’autres personnes contestaient la constitutionnalité du texte qui prévoit une peine d’emprisonnement de trois ans pour les personnes s’identifiant comme LGBTQ.

 

Le 17 juillet, la plus haute juridiction ghanéenne a reporté sa décision sur l’injonction, déclarant qu’une décision serait prise une fois que la constitutionnalité de la législation aurait été établie.

 

L’approbation du président Akufo-Addo est la dernière étape nécessaire pour que le projet de loi devienne une loi. Mais il peut également rejeter le projet de loi ou le transférer au Conseil d’état pour un avis plus approfondi