Poursuivis pour avoir décaissé plus de neuf millions d’euros des comptes de l’État en dehors de toute procédure, ils étaient appelés à comparaître en début de semaine.
Il s’agit de l’ex-ministre de l’Économie et des Finances, Souleiman Seidi et l’ex-secrétaire d’État au Trésor public, Antonio Monteiro.
L’audience à la Cour d’appel de Bissau était tellement houleuse que le procès a dû être reporté.
Les avocats de ces deux anciens membres du gouvernement considèrent que la procédure était contraire à la Constitution, remettant en cause le tribunal parce que ne détenant pas la compétence pour poursuivre les accusés.
En effet, c’est le Bureau de lutte contre la corruption et les délits économiques qui a mené les enquêtes et les auditions des deux accusés.
Ce Bureau, fustigent les avocats, n’est pas légitime dans ce dossier puisqu’il a été créé à la suite d’un arrêté du procureur général, et non par une loi après un vote au Parlement.
Photo : le président Umaro Sissoco Embalo
Téléchargez nos applications