Le RAPEC, qui représente la JMCA, journée mondiale de la culture africaine, connaît une croissance constante, car les partis verts africains (Les Ecologistes d’Afrique) adoptent officiellement l’idée de célébrer l’Afrique, Berceau de l’Humanité, chaque 24 janvier. Un grand pas vers la coexistence à l’échelle du continent, et vers une célébration elle-même qui promet un avenir prometteur.
C’est une excellente information pour l’Afrique. Le 25 mars 2019, les partis verts africains ont officiellement adopté l’idée de célébrer la culture à travers le continent et au-delà. La Journée mondiale de la culture africaine (JMCA) est maintenant célébrée de manière toujours plus étendue chaque 24 janvier, à l’occasion de l’anniversaire de la Charte de la Renaissance africaine. En marge du Green Forum de Suède, le conseil exécutif de la « FeVa », la Fédération des Verts Africains, et l’African Green Federation, réunis à Kigali, ont exprimé leur soutien à l’idée d’adopter et de contribuer au succès de la JMCA.
La mise en place de cette coopération devrait favoriser la renommée de l’Afrique et favoriser des initiatives culturelles significatives. Il est temps de se rassembler de toutes parts du continent pour se rendre aux lieux où seront organisés des événements, dès le prochain 24 janvier, c’est-à-dire en cette année 2020 qui va faire participer pour la première fois la diaspora africaine en Amérique du Sud à la célébration de la JMCA.
D’ailleurs, l’ONG RAPEC est actuellement engagée dans un autre combat majeur. Son objectif est de consolider la cohésion et la stabilité à travers l’Afrique. Ainsi, il met en place actuellement les « prix Kékélis », Kékéli signifiant en ewe, une des langues parlées au Togo, au Benin et au Ghana, ce terme fait référence à la lumière. Un prix qui honore spécifiquement des individus courageux et compétents, qu’ils soient africains ou internationaux, qui ont grandement contribué à la coexistence, au rapprochement entre les peuples et à la paix, grâce à leur travail de diplomatie culturelle ou à des projets soutenus par des entreprises citoyennes.
Le Rapec organise de nombreuses manifestations culturelles. Il regroupe les suggestions qui lui sont faites à ce sujet et facilite l’organisation de fêtes grâce à sa charte, véritable guide et caisse à outils, pour reprendre la JMCA, dans toutes les villes et centres culturels qui le désirent. On peut trouver les éléments de cette organisation sur le site rappel.org ou JMCA.in. Un phénomène qui se développe actuellement, car l’édition 2019 de la JMCA a suscité de nombreuses festivités.
« Rien n’est plus puissant qu’une idée dont le temps est venu », affirmait Victor Hugo, le célèbre écrivain français. Il est encourageant de voir cette dynamique africaine progresser de manière résolue. Selon John Ayité Dossavi, le fondateur du RAPEC, la JMCA est devenue l’une des initiatives inclusives les plus remarquables du continent africain. L’ONG, dont le siège est à Paris, entretient régulièrement des échanges avec les divers centres d’activités culturelles et ses représentants de plus en plus nombreux à travers le monde, pour promouvoir cette initiative salvatrice, dont on peut comprendre la nécessité et la pertinence. L’écologie revêt une importance capitale. Il est essentiel de susciter l’inspiration et de générer des traductions concrètes, capables de transformer et d’ajuster la société africaine afin de la préserver des dangers qui peuvent l’atteindre.
La culture joue un rôle essentiel dans cette compréhension et dans l’émergence d’une capacité d’agir. C’est la raison pour laquelle cette alliance est à ce point essentielle. Elle rassemble deux mondes qui doivent inévitablement exploiter pleinement leur complémentarité naturelle pour multiplier les opportunités d’intervention publique. La question de l’urgence climatique revêt une grande importance. Il est essentiel que tous les acteurs soient conscients, tout en favorisant une vie riche en initiatives culturelles. Problèmes inévitablement liés. Il nous faudra faire face et résoudre…