Au fil des années, le racisme a pris diverses formes. Insultes, harcèlement ou encore difficultés à accéder à un emploi, à un logement ou encore à la santé, en raison de stéréotypes…En Belgique par exemple, la discrimination liée aux origines, est d’ailleurs la plus répandue.
Alors que le monde entier commémore ce 21 mars 2023, la 75è édition de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, l’événement porte notamment cette année sur l’urgence de combattre le racisme et la discrimination raciale, 75 ans après l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH).
La Déclaration stipule que « chacun doit pouvoir bénéficier de tous les droits et libertés, sans distinction d’aucune sorte, telles que la race et la couleur de peau, entre autres ».
Cependant, renseigne l’Organisation des Nations Unies (ONU), le racisme et la discrimination raciale continuent d’affecter les peuples partout dans le monde.
« La commémoration de ce 75è anniversaire devrait inciter les États à prendre des mesures rapides et énergiques, en droit et en pratique, pour faire progresser l’égalité et combattre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée », interpelle l’ONU.
Dans le cadre de l’Initiative Droits humains 75, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a invité tous les états à « combattre le racisme en s’engageant à prendre des actions urgentes et spécifiques ».
Le principe d’égalité
Dans la foulée, l’Assemblée générale des Nations Unies rappelle que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits et ont le potentiel de contribuer de manière constructive au développement et au bien-être de leurs sociétés ».
A préciser que la date du 21 mars est commémorée chaque année, en rappel de ce jour de 1960 où, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre les lois relatives aux laissez-passer imposées par l’apartheid.
Ce massacre fut considéré comme un réel tournant dans l’histoire sud-africaine, via l’instauration de l’état d’urgence et plus tard l’abolition de l’apartheid. Six ans plus tard, en 1966, l’Assemblée générale des Nations unies proclame le 21 mars comme la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.
En proclamant cette journée, l’ONU a donc engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale.
Tolérance et dialogue
La tolérance, le dialogue interculturel et le respect de la diversité sont plus indispensables que jamais dans un monde où les peuples sont plus interconnectés.
Les gouvernements, en particulier, sont appelés à faire preuve d’une volonté politique nécessaire afin d’agir résolument.
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