On en parle de moins en moins. Mais pour autant la guerre est elle finie?
On peut noter avec satisfaction le départ cette semaine d’une cargaison de blé depuis le port
d’Odessa pour le Liban.

 

Contrairement aux estimations morbides de départ l’Afrique subit certes une inflation mais elle
n’est pas sujette à la famine ou à des pénuries graves : l’occident s’est trompé sur ce point.
L’Europe énergétiquement se fournit en gaz et pétrole russe dans une certaine mesure à des
soucis à se faire. L’Allemagne n’a pas la même hargne que les autres; elle pense à l’hiver.
C’est tout à fait normal qu’une guerre produise des déficits ici et là en raison de ce que de
nombreux produits proviennent des zones de guerre.

 

Avec le départ du premier navire chargé de 26.000 tonnes de maïs depuis Odessa, la
crise alimentaire mondiale devrait commencer à s’atténuer.
Les premiers constats et estimations sur l’Afrique sont erronés. Certes une grande partie du blé
consommé en Afrique vient de cette région.
Cette guerre a permis à de nombreux pays de se réajuster et de diversifier leurs sources de
production.

 

En Afrique par exemple, le pain fabriqué à partir de la farine de manioc fait son chemin.
La guerre Russie Ukraine a produit près de 10 millions de refugiés selon l’agence des Nations Unies pour les réfugiés.
La majorité des réfugiés ukrainiens espèrent revenir dès que possible, selon une enquête du
HCR. Plus de six millions d’Ukrainiens sont déplacés à l’intérieur de leur pays, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le HCR. Ils s’ajoutent aux quelques 5,6 millions d’Ukrainiens enregistrés en tant que réfugiés dans d’autres États européens et américains depuis le début de l’invasion.
Le HCR a jusqu’à présent soutenu cette année près de 200 centres d’accueils et centres collectifs en créant quelque 74.000 lits et prévoit d’augmenter la capacité d’hébergement en créant ou en améliorant 19.000 lits supplémentaires, afin que les personnes qui ont fui leur foyer disposent d’un endroit digne et chaud pour dormir.

 

Niveau politique aucune issue ne pointe à l’horizon. La Russie accuse formellement les USA de
s’immiscer dans cette guerre par une aide accrue à l’Ukraine avec des renseignements et des
informations tactique fournis à l’Ukraine.

 

Cette guerre a permis à la Russie de renforcer ces liens avec la Chine, la Turquie et d’entamer
de nouveaux partenariats avec l’Inde et certains émirats.
Ces partenaires bénéficient du pétrole à bon prix.
L’Europe a essayé de s’allier à l’Afrique dans cette guerre qui ne représente pas un enjeu
véritable pour elle. Certes elle subit une inflation du à certaines pénurie mais elle tient le coup.

 

La reconfiguration du monde est évidente, le centre de gravité à basculer encore vers l’orient.

 

Malgré la multitude de sanctions sur la Russie l’Europe fait semblant d’avoir touché la Russie.
La Russie ne vacille pas, elle ne bascule pas. Elle ne se dégonfle pas.
Pays agricole, énergétiquement indépendant, avec un marché intérieur de plus de 300 millions
d’habitants, de grosses ressources minières, une production agricole puissante, la Russie a de
quoi faire face à l’occident.
La Société Générale de banque annonce depuis son départ de la Russie avec 1,5 milliards
de pertes sèches. De nombreuses entreprises européennes et américaines ont fermé.
La facture est salée et l’occident risque gros et les pertes sont énormes. Ses prévisions sont
erronées.
Et sur la durée autant le dire la Russie tient la barre. Il faudra négocier
Pour terminer le premier ministre anglais et même Macron et bien d’autres sont en perte de