Collectif de chanteuses de Brazaville, les « Mamans du Congo », alertent sur la place de la femme en Afrique, souvent reléguée au second plan.
Depuis sa création en 2018 à Brazzaville, le collectif de cinq mères de famille musiciennes, éveillent les consciences, fusionnant mélodies ancestrales bantoues et pulsations électroniques.
Dirigé par la chanteuse et percussionniste Gladys Samba, les « Mamans du Congo », apportent leur regard singulier sur les musiques africaines, mêlant chants ancestraux, rythmes complexes et sonorités électroniques.
Dans une société encore largement patriarcale, les textes parlent du rôle de la femme et de son émancipation.
Instruments percussifs, ustensiles de cuisines, pulsations électroniques, bass music et afrobeats portent les chœurs et le rap des chanteuses.
Il s’agit toujours d’expérimenter les nouveaux terrains musicaux et de réveiller les consciences en racontant l’histoire de leur peuple et en luttant pour faire reconnaître le statut des femmes.
« La place de la femme n’est pas dans la cuisine mais dans la société ! », affirme Gladys Samba.
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